Selon des études au Quebec, où la thérapie de couple est obligatoire avant de divorcer, il semblerait que oui!
Environ 52% des couples vus en thérapie se sont rapprochés et sont demeurés ensemble à la fin du traitement.
Un pourcentage d’environ 26 % des clients ne se seraient pas améliorés, mais seraient demeurés ensemble. Enfin, 24 % des couples se sépareraient à la fin de la thérapie.
Des statistiques encourageantes quand on sait que la plupart des couples viennent consulter en dernier recours. Et même si la séparation est le résultat de la thérapie, elle se passera beaucoup plus sereinement.
Que peut on attendre?
C’est une démarche commune, voulue par les deux partenaires, entreprise pour des motifs qui peuvent être aussi nombreux que variés mais qui sont toujours source de souffrance.
Avec la présence d’un tiers, le thérapeute, les reproches, les attaques verbales perdent de leur virulence, voire de leur violence.
En s’écoutant mieux, on s’entend mieux et on s’entend autrement. Le couple parvient alors à trouver du sens aux conflits qui ont généré les mésententes.
Parvenir à exprimer ses rancœurs, ses rancunes, ses déceptions, ses désillusions et les faire entendre à l’autre qui lui-même peut exprimer les siennes, permet de prendre la distance qui fera relativiser les problèmes et aidera à mieux les gérer.
Au bout du compte, la relation se restaure, un remaniement du fonctionnement s’opère au bénéfice du couple, voire de la famille.
Si une séparation devait s’envisager, elle se ferait au moindre coût et dans un climat certainement apaisé, après une décision réfléchie et assumée.
Quoiqu’il en soit, chacun sortira enrichi de l’expérience avec une meilleure conscience de soi et de l’autre.
C’est, en effet, une chance que les couples se donnent quand ils entreprennent une démarche ensemble.
Bien des séparations pourraient être évitées si un espace était donné au couple en crise par la présence d’un tiers médiateur qui leur permettrait de s’exprimer et sans doute d’arriver à dédramatiser les problèmes.Entrez votre texte ici